Jeunes mariés, Tricia et Ethan recherchent la maison de leurs rêves. Alors qu'ils visitent un manoir isolé ayant appartenu au docteur Adrienne Hale, une psychiatre renommée disparue sans laisser de trace quatre ans plus tôt, une violente tempête de neige les piège sur place.
Et la maison n'a rien d'un cocon rassurant... Il y a ces empreintes de pas récentes sur le parquet, ces bruits à l'étage, comme si quelqu'un vivait là. Pire encore : Tricia découvre une pièce secrète qui renferme les enregistrements audio de chaque patient du docteur Hale.
La jeune femme les écoute les uns après les autres, tard dans la nuit. La toile de mensonges ayant conduit à la disparition de la psy se dévoile lentement. Mais déterrer de vilains petits secrets est un jeu dangereux, et lorsque Tricia écoute le dernier enregistrement, il est déjà trop tard...
C'est un thriller que j'ai lu au second degré donc je n'ai pas eu d'angoisses ni de peurs particulières. Les ficelles sont trop grosses pour cela, et je pense que c'est un parti pris de l'auteure. Cela n'enlève rien à la cohérence et à la crédibilité de l'histoire. Ce qui est intéressant ici, c'est la psychologie des personnages, car personne ne semble être qui il paraît. Des indices sont disséminés ici et là, mais je m'étais complètement trompée sur la vérité. On sent que le roman est écrit par un médecin, elle décrit une psychiatre dans son travail de tous les jours et cela sonne très juste. J'ai aimé cette lecture qui par ailleurs se lit vite, c'est prenant, et la plume est simple tout en étant agréable à lire. Mais je n'ai pas lu les autres romans de l'auteure, La femme de ménage et Les secrets de la femme de ménage. Les avez-vous lus et si oui qu'en avez vous pensé?
LA PSY de Freida McFadden
Littérature américaine
City Éditions, 2024
Septembre 1940. Après une longue séparation, Pauline et son mari sont enfin réunis à Paris : Hans a obtenu un poste clé à l'Institut allemand. Mais la jeune femme supporte mal d'être mariée à un Allemand alors que son pays est occupé. Tandis que plusieurs de ses amis s'engagent dans une lutte active, elle s'interroge de plus en plus sur sa place au milieu de cette guerre. Des idées dangereuses lui viennent à l'esprit... et si son statut pouvait servir la cause des résistants?
Nathalie, devenue veuve et mère d'un petit garçon, retrouve son indépendance. Mais elle peine à joindre les deux bouts et accepte la proposition de travail du marchand d'art Gabriel Cléoménidès. Devenue son assistante, elle plonge dans l'univers feutré des galeries d'art où les collections aux origines parfois douteuses se vendent à coups de millions. Ce qui ne manque pas d'attirer le regard d'un inquiétant SS.
Dans un Paris au cœur de la tourmente, l'étau se resserre. En quête d'indépendance, les deux jeunes femmes vont devoir faire preuve de courage et de détermination pour mener leur combat au jour le jour.
J'ai été surprise par la qualité de cette saga, en particulier de ce tome trois. Dans les deux premiers tomes, je m'étais attachée aux personnages tout en étant d'avis que l'écriture était trop dense, pas assez diluée, et que la lecture demandait donc beaucoup de concentration. Dans ce troisième tome, l'intrigue prend de l'ampleur, on connaît les protagonistes, et on suit leur vie avec encore plus d'intérêt. D'autre part il y a l'aspect historique, c'est la première fois que je lis une saga sur le sujet de la Seconde Guerre mondiale, et j'apprends beaucoup de choses car l'autrice s'est bien documentée et les détails sont présents. On suit en particulier avec beaucoup de perspicacité les persécutions que subissent les juifs. Il y a aussi tout un aspect artistique: j'ai en particulier beaucoup aimé suivre l'histoire de Nathalie et Gabriel, marchand de tableaux. Enfin, ici la Résistance s'organise. Pour lire ce troisième tome, il faut impérativement avoir lu les deux premiers, Les heures insouciantes (début 2023) et Les heures hostiles (fin 2023). Un quatrième tome intitulé Les heures ardentes paraîtra en 2025 et j'attends avec une grande impatience de lire la suite de l'intrigue. C'est une saga enrichissante à conseiller à tous.
LA SAGA DES DÉSOBÉISSANTES, Tome III, LES HEURES SAUVAGES de Carole Declercq
Littérature française
Éditions Eyrolles, 2024
COUP DE COEUR 💖
Un cadeau surprenant... de la part d'un défunt mari
Eliza Somerset, jeune femme timide et discrète, veuve depuis peu, hérite d'une grande fortune, à condition d'éviter tout scandale.
Une liberté grisante... mais fragile
Elle se rend à Bath, ville mondaine et artistique, accueillant le fleuron de la haute société lors de saisons remarquables. Tout les yeux sont rivés sur elle.
Un triangle amoureux... terriblement excitant?
Mais au gré des bals, opéras et expositions de peinture, Eliza se retrouve tiraillée entre deux hommes. Un comte qu'elle aime depuis toujours, et un lord séducteur et rebelle.
Saura t-elle faire le bon choix?
Ce livre a été un coup de cœur, pourtant je n'étais pas tout à fait sûre de l'aimer en le commençant. J'ai tout apprécié, la plume trépidante, l'intrigue sans temps morts, la fraîcheur, et aussi et surtout, l'intelligence de l'intrigue et du dénouement. Eliza se retrouve veuve en 1819, alors commence une période de deuil puis de demi-deuil avec toutes les contraintes qui vont avec. Néanmoins elle part à Bath, ville mondaine, et fait des rencontres... intéressantes. Le roman commence tranquillement, il n'y a pas de bouleversement, mais au fil des pages, on se retrouve avec une intrigue pleine de surprises avec une alchimie de rebondissements, et on se demande comment tout cela va finir par trouver sa solution. Mais l'autrice est très douée, et tout finit par trouver sa juste place dans l'histoire. Eliza est une héroïne que j'aurais aimé rencontrer, au départ timide, elle va se battre pour imposer ses idées. J'ai lu ce livre à sa sortie en janvier, mais je ne l'ai pas oublié. Bref, j'ai adoré, je vous conseille de vous faire votre propre avis, mais je ne pense pas que vous serez déçus.
SCANDALE À BATH de Sophie Irwin
Littérature anglaise
Éditions Calmann-Lévy, 2024
Helen et George avaient imaginé une nouvelle vie, loin de leurs problèmes dans ce cottage à retaper au fin fond des Cornouailles. Mais à peine sont-ils arrivés qu'ils comprennent que quelque chose cloche avec cet endroit. Helen ne se départ pas de l'angoissante sensation d'avoir déjà vu cette maison. Et les poupées dans les murs ou les étranges bocaux enterrés dans le jardin ne font rien pour atténuer sa terreur. Quand elle découvre que cette maison a appartenu, trente ans plus tôt, à une femme soupçonnée de sorcellerie coupable d'un triple meurtre, le passé revient brutalement frapper à leur porte. Helen et George réalisent alors qu'ils courent un terrible danger et qu'ils ne peuvent se fier à personne - ni même l'un à l'autre.
Je ne sais pas ce qui a pu susciter l'engouement autour de ce livre. Si la première moitié peut se lire avec un certain intérêt, la seconde moitié m'a laissée perplexe. Il y a des coïncidences si énormes que l'intrigue perd toute crédibilité. L'idée de départ est intéressante, Helen et Georges enquêtent chacun de leur côté pour savoir ce qu'il s'est passé auparavant avec les anciens propriétaires de leur nouvelle maison. Mais ensuite la parole est donnée à Janna, accusée de triple meurtre, et tout part en vrille. J'ai lu la suite de l'intrigue en diagonale même si les thématiques abordées pouvaient se référer à des sujets d'actualité. Il n'y avait rien de terriblement angoissant non plus, c'était plutôt ennuyeux. J'ai du mal à adhérer aux romans policiers en général mais celui-ci ne m'a pas réconciliée avec le genre.
OUVRE-MOI de Claire McGowan
Littérature irlandaise
Éditions Hauteville, 2024
Valentine s'élance dans un road-trip initiatique autour du monde après des études de psychologie. Si elle était prête pour l'aventure, elle ne s'attendait pas à se retrouver bloquée par une tempête de neige dans les Cévennes. Elle trouve refuge chez Constance, une libraire à la retraite qui a pour seule compagnie ses livres. Elles vont être réunies pendant trois jours dans un face-à-face troublant. Mais sa soif de découvertes oblige Valentine à poursuivre son voyage.
Et si elle avait déjà trouvé ce qu'elle part chercher si loin?
Cela a été une très bonne surprise que ce roman d'un auteur que je ne connaissais pas, mais qui a déjà plusieurs romans à son actif et que j'ai découvert sur la blogo. Sans que ce soit trop ardu, mais plein de belles réflexions sur la vie, c'est un roman initiatique plaisant avec de belles rencontres qui apportent du sel à la vie. L'auteur fait une allusion au développement personnel, mais ce n'est pas non plus le sujet du roman. Valentine veut partir pour un périple de deux ans à l'étranger, mais l'inattendu pourrait modifier ses projets. D'une plume juste et sensible, l'auteur nous relate les émotions de Valentine et Constance, leurs joies et leurs secrets. J'ai vraiment été séduite et je n'ai pas de points négatifs à soulever.
La neige ne tombe pas en hiver de Bruno Combes
Littérature française
Éditions Michel Lafon, 2024
Le jour où son mari, Jesse, disparaît au cours d'un accident d'hélicoptère, le monde d'Emma Blair s'effondre. Dévastée, c'est dans sa ville natale du Massachusetts qu'elle se réfugie pour surmonter cette tragédie. Entre les rayonnages de la librairie de ses parents, Emma reprend peu à peu goût à la vie. Et quand elle croise la route de Sam, un ami d'enfance, elle entrevoit enfin la possibilité d'être à nouveau heureuse à ses côtés. Mais quelques jours après leurs fiançailles, son destin bascule une seconde fois, lorsqu'elle apprend que Jesse est vivant. Emma va alors devoir choisir entre son premier amour et le nouvel amour de sa vie.
L'autrice culte de Daisy Jones & The Six et des Sept Maris d'Evelyn Hugo nous offre un nouveau roman magnifique et inoubliable.
Malgré toutes les bonnes critiques, je n'ai pas totalement adhéré à ce roman, parce que je l'ai trouvé un peu trop académique, voire didactique. Car même si dans le roman Emma est confronté à un drame suivi d'une disparition, cela n'enlève rien au fait que tous les jours des gens changent de compagnons (ou maris), c'est humain, mais je n'ai pas trouvé les sentiments très approfondis ni assez forts. Ce qui fait qu'il m'a manqué un petit supplément d'âme. En revanche, ce que j'ai apprécié, c'est que c'est un livre qui parle de livres, et la fin est doudou. Bref, une lecture en demi-teinte, j'avais trouvé la plume de Taylor Jenkins Reid bien plus incisive dans Les Sept Maris d'Evelyn Hugo et surtout dans Les Sirènes de Malibu, où elle était excellente.
Le(s) vrai(es) amour(s) de Taylor Jenkins Reid
Littérature américaine
Éditions Charleston, 2024 (2016 pour l'édition originale américaine)